En 1861, la route menant d’Angers à Caen fut déviée par les anciens fossés qui séparaient la ville du donjon. Les fossés étaient occupés depuis longtemps par de nombreuses parcelles de jardins, ainsi que l’espace situé entre la courtine et le rempart de fausse braie. La courtine était quasi entièrement enfouie sous les remblais. Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle qu’elle fut redécouverte. Au début du XXe siècle, le remblai fut dégagé sur l’ordre des Architectes en chef des Monuments historiques, sans qu’il y ait de véritables fouilles archéologiques. En 1911, la partie sud de la courtine à gaine était dégagée, de l’angle sud-est du château aux tours jumelles. La maison du gardien, située sur la tour jumelle nord, dût être reconstruite à l’intérieur de l’enceinte, et une passerelle fut édifiée pour accéder au jardin public.